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Dans les années 1980, les technocrates de Margaret Thatcher ont habillé du joli nom de gouvernance le projet d'adapter l'Etat aux intérêts et à la culture de l'entreprise privée. Ce coup d'Etat conceptuel va travestir avec succès la sauvagerie néolibérale en modèle de "saine gestion". Nous en ferons collectivement les frais : déréglementation de l'économie, privatisation des services publics, clientélisation du citoyen, mise au pas des syndicats, ce sera désormais cela gouverner. Appliquée sur un mode gestionnaire ou commercial par des groupes sociaux représentant des intérêts divers, la gouvernance prétend à un art de la gestion pour elle-même. Entrée dans les moeurs, évoquée aujourd'hui à toute occasion et de tous bords de l'échiquier politique, sa plasticité opportune tend à remplacer les vieux vocables de la politique. En 50 courtes prémisses, Alain Deneault montre la logique de cette colonisation de tous les champs de la société par la gouvernance. Car cette "révolution anesthésiante" doit être bien comprise : elle participe discrètement à l'instauration de l'ère du management totalitaire.
Administrative agencies --- Administrative responsibility --- Administration publique --- Responsabilité administrative --- Management --- Gestion --- Public administration --- Governance --- Decision Making --- Gouvernance --- Économie politique --- Technique et morale --- Philosophie politique --- Aspect moral --- Responsabilité administrative --- Decision making --- Technique et morale. --- Philosophie politique. --- Aspect moral. --- Public administration - Management
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Le Canada est un acteur central dans le processus d'offshorisation du monde. Dans cet essai choc, Alain Deneault démontre avec brio comment le pays a largement contribué à créer les paradis fiscaux des Caraïbes à partir des années 1950 et favorise aujourd'hui, de mille manières, les détenteurs de fortune et les entreprises cherchant à contourner son système fiscal et ses lois. Sous l'impulsion de personnalités politiques, de banquiers et de juristes canadiens, ces États se sont convertis en « législations de complaisance » qui comptent aujourd'hui parmi les plus redoutables du monde. Un ancien ministre des Finances du Canada a développé le modèle offshore des Bahamas. Un avocat de Calgary, ancien bonze du Parti conservateur, a structuré aux Îles Caïmans les lois consacrant le secret bancaire. Le gouvernement fédéral a fait de la Barbade le havre fiscal de prédilection des entreprises canadiennes et a signé un accord de libre-échange avec le Panama, repaire mondial des narcotrafiquants. Aujourd'hui, le Canada partage même son siège dans les instances de la Banque mondiale et du FMI avec un collectif de paradis fiscaux de la Caraïbe britannique. Mais le Canada, prisonnier de la logique qu'il a contribué à mettre en place, en est venu à adapter sa propre législation au jeu de la concurrence offshore, du Québec à Toronto en passant par la Nouvelle-Écosse, le tout au détriment du bien public... Ce livre porte sur ces dérives qui, de la fin du XIXème siècle à aujourd'hui, font structurellement du Canada un paradis fiscal.
Tax havens --- Tax shelters --- Paradis fiscaux --- Abris fiscaux --- Tax havens - Canada --- Tax shelters - Canada --- Tax havens - West Indies --- Tax shelters - West Indies
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Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l’affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l’aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune “bonne idée”, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres – il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé. Il n’y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l’incendie du Reichstag, et l’Aurore n’a encore tiré aucun coup de feu. Pourtant, l’assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir (présentation de l'éditeur)
Elite (Social sciences) --- Common good --- Démocratie --- Capitalisme et intellectuels --- Crise (philosophie) --- Démocratie. --- Capitalisme et intellectuels.
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Informal sector (Economics) --- International finance. --- Sovereignty. --- Tax evasion. --- Tax havens. --- Informal sector (Economics). --- Tax havens --- Tax evasion --- International finance --- Sovereignty
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La 4ème de couverture indique : "Cette édition au format poche rassemble un inédit, "Politique de l'extrême centre", en plus de "La médiocratie" et "Gouvernance", deux opus d'Alain Deneault qui traitent de la révolution anesthésiante à laquelle nous poussent les théories du management et la propension aux petits arrangements institutionnels qui caractérisent les dernières décennies. Parce que les glaciers fondent, parce que le désert avance, parce que les sols s'érodent, parce que les déchets nucléaires irradient, parce que la température planétaire augmente, parce qu'une majorité d'écosystèmes se délitent, parce que l'Etat social s'écroule, parce que l'économie réduite à la finance s'aliène, parce que les repères philosophiques se perdent, notre époque n'a plus le luxe de se laisser conduire à la petite semaine par les médiocres qui dominent."
Elite (Social sciences) --- Common good --- Démocratie. --- Capitalisme et intellectuels. --- Crise (philosophie) --- Democracy --- Capitalism --- Intellectuals --- Political science.
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Economy of God --- Faith --- Économie politique --- Foi. --- Aspect religieux --- Église catholique.
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L’expression «économie de la nature» a surgi dans le vocabulaire des sciences au XVIIIe siècle bien avant que le néologisme «écologie» ne s’impose à nous, plus d’un siècle et demi plus tard. Chez Carl von Linné, Gilbert White ou Charles Darwin, l’économie de la nature désigne l’organisation des relations entre les espèces au vu du climat, du territoire et de leur évolution. Cette économie pense l’imbrication des espèces, y compris les êtres humains, dans un réseau d’interactions incommensurables et impondérables. Mais très vite, les physiocrates, les premiers «économistes», la dévoient pour fonder une science de l’agriculture subordonnée à de prétendues lois du marché. Un détournement dont nous pâtissons jusqu’à ce jour. Tant que ne sera pas restitué son sens, le terme «économie» nous donnera l’impression de voir double dès lors que flanqué de celui d’«écologie». Il nous sera alors dit qu’il faut tenter de réconcilier l’une à l’autre, comme s’il s’agissait de deux champs distincts. Ce court essai s’emploie à redonner ses droits à l’économie de la nature.
Human ecology --- Sustainable development --- Economic development --- Economic aspects --- Environmental aspects --- Écologisme --- Écologie humaine --- Ecologie humaine --- Économisme. --- Services écosystémiques. --- Aspect économique. --- Philosophie. --- Human ecology - Economic aspects --- Sustainable development - Environmental aspects --- Economic development - Environmental aspects
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À partir du terme économie tel que développé en biologie, Sigmund Freud a fondé une " économie psychique " portant sur la façon dont l'appareil psychique traite les quantums d'affects qui l'animent.Cette économie consiste en une analyse du rapport entre la puissance de manifestation des pulsions pour se " dépenser " dans l'espace social et le coût que représente l'acte de refoulement au vu d'interdits sociaux qui contrarient cette propension. Il s'agit d'une négociation à l'oeuvre entre l'inconscient, instance d'affirmation, et le préconscient, instance censoriale.L'argent apparaît dans ce contexte comme une matrice de l'activité psychique, et d'une forme générale d'aliénation qu'étudie Herbert Marcuse, davantage qu'une simple unité de mesure offerte à la raison.
Économie --- Aspects psychologiques. --- Aspects sociologiques. --- Economics --- Psychological aspects. --- Sociological aspects. --- Economics - Psychological aspects. --- Economics - Sociological aspects.
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Par son travail de philosophe et de sociologue, Alain Deneault analyse le monde qui nous entoure en adoptant un point de vue critique qui nous oblige à renverser nos perspectives, à appréhender nos sociétés sous un angle nouveau. En réunissant plusieurs textes écrits au fil des années sous l’influence théorique de Rancière et Simmel, Alain Deneault décode une censure insidieuse qui s’est installée à différents niveaux de notre société, rendant difficile d’appréhender le réel en dehors de schémas que chacun de nous a intériorisés. Parler de censure aujourd’hui ne signifie pas décrire des bureaux de censure propres à des régimes anciens, mais désigne plutôt la fabrication d’un discours, d’une version de la réalité qui exploite la crédulité du public. Les institutions financières, gouvernementales, judiciaires et sportives deviennent en quelque sorte un moule par lequel elles inculquent des modalités de compréhension des choses. Dans l’ordre libéral qui est le nôtre, la censure prend ainsi une dimension psychologique intime, traçant les contours d’une autocensure peu consciente. En effet, il ne s’agit pas tant de supprimer délibérément une partie de son propre discours, mais d’éprouver une certain malaise dès qu’on déroge d’une façon générale d’aborder le réel. "L’économie de la haine" rassemble des textes sur ce processus sous différents angles et l’auteur nous invite à une pensée critique qui nous émancipe de ce carcan idéologique. Alain Deneault est titulaire d’un doctorat de philosophie de l’Université de Paris-VIII et enseigne aujourd’hui la sociologie à l’UQAM. Il est l’auteur d'une dizaine d'ouvrages qui ont fait débat.
Money --- Capitalism --- Hate
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Arts --- Aesthetics.
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